L'obsession de Jupiter

Concepts clés

Nous sommes dominés par des lois physiques, qu'il nous faut comprendre pour nous comprendre nous-même.

Nous n'avons pas un regard objectif sur le monde, notre regard modifie ce que nous voyons. C'est le principe d'incertitude). Hors de notre champ de vision, le monde en soi est entièrement différent de ce que nous voyons, puisqu'il est fait d'énergie.

Cette énergie cherche sans cesse à se déployer, et ce déploiement ne se fait pas seulement autour de nous, nous le servons. Nous sommes structures dissipatives. Nous nous efforçons sans cesse de nous procurer de l'énergie, et l'énergie que nous accaparons, nous la dépensons à travers notre fonctionnement organique et nos mouvements. Nous prenons ainsi part, en quelque sorte, au mouvement universel de déploiement d'énergie.

Toutes les structures de l'univers s'auto-organisent pour augmenter leur rendement dissipatif, et elles dysfonctionnent puis disparaissent, voire s'autodetruisent lorsqu'elles n'assurent plus leur fonction. Cette tendance à l'autodestruction est causée par l'incapacité d'un être à déployer l'énergie efficacement à travers lui, soit à réaliser sa fonction et à prendre part au mouvement de l'univers.

Cette tendance à l'autodestruction, dont le fonctionnement a été dévoilé par Freud et Henri Laborit, touche justement un grand nombre de membres de nos sociétés occidentales modernes. Cela n'est pas étonnant, car si tout être aspire à dépenser pleinement son énergie, à déployer sa puissance. Or, le perfectionnement d'une structure repose nécessairement sur l'assignation de ses composants à suivre un comportement bien précis, ce qui supprime leur liberté et les empêche de déployer pleinement et librement leur puissance.

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